samedi 20 avril 2013

boy +/- girl

There is this girl. And maybe she said no. Just like that. She had no idea... She couldn't possibly have known, the consequences, the pains, the tragedies. Well, maybe she knew. Hadn't said no yet. And the tragedies are quite minute in the grand scheme of things. But still...

Because there is this boy, you see. He was wondering, seemingly casually but only because he cared way to much; he was actually in way over his head. He had no idea either. He just had to ask, so he did. Like a leap of faith, like a void that had to be filled, a curtain that had to be lifted, life suddenly in the balance...

Because that question is one of the few that actually assert the existence of a world out there. An answer is expected, one over which one has eventually next to no hold. The kind of question that refute solipsism right here: there is an outside world, and for some things, well, you actually depend on it, and sometimes it actually hit you squarely in the face. You can't do without, really. Whatever the answer, you'll be tainted, you'll be different, a foreign body will have entered you, will have solidified. You will have to calcify around it to try and deal with the pain, then the itch, then the weird lump.

Until the next one.

jeudi 24 janvier 2013

Vivre de rêver ou rêver de vivre

L espoir fait vivre. L espoir est rêvé. Le rêve fait vivre. La vie est rêvée. Comment vivre nos rêve? Juste do it. Juste fait le. Fait le juste. C'est juste, fait le. C'est; le faire est juste.

Est ce la différence qui compte? Ce qui sera vécu mais non rêvé? L'impromptu, jaillissant. Why is it so hard? It seems I can't let go, this time. She won't let me. But the more I wait the less I will... But I will if she won't, juste she wait...

samedi 16 juillet 2011

Broken tombstone after the rain

Un cimetière est un repère d'histoire demandant à être écrite, toutes ces tombes comme autant d'iceberg dont la partie immergé attend d'être ressuscité. Deux ou trois noms, autant d'ages et de dates; souvent la généalogie toute entière, parfois un épitaphe, un poème, une bribe de biographie et c'est l'histoire d'une vie qui demande à être revécu.

Un homme a survécu sa femme et sa fille de trente ans; un père, mort quelques années seulement après sa fille de 14 ans, est enterré là sans sa femme. Une génération de mort en France en 14-18, une autre en 39-45. Un policier, blessé en service mourra peu de temps après à l’hôpital militaire, une jeune femme morte jeune a un nom a rallonge a moitié français, différent du reste de sa famille.

Et tous ces inconnus, oubliés, au nom effacés. Tous ces drames familiaux enterré là, après lesquelles des vivants à New York ou Bueno Aires passeront une vie de psychanalyse à courir. Tous ces mariage de raison entre inconnus débouchant sur des amours éternels, ces maris adultères et femmes alcooliques et réciproquement, soudain lavé de tout pêché. Tous ces gens qui se croyait indispensable. Tout ces gens qui, peut être, l'était, dont la disparition a laissé des séquelles jusqu’à aujourd'hui.

Tous ces vivants qui se ballade l'air pensif, qui promène leur chien, qui ont une discussion animé à propos de géopolitique.

Qui pense a la tombe de leurs grand parent sur laquelle il ne sont jamais retourné...

dimanche 6 février 2011

fin (suite)

Il semblerait que, a la surprise générale, la vie ai continué... Que le désir mimétique puisse se passer de désir. Que peut être ils s'en passent tous? Et se contente de se lever le matin, eux aussi.

samedi 16 janvier 2010

Is that it?

Is that it? La cristalisation est elle achevée, plus rien a attendre? La répetition du même, plus ou moins epsilon?

mardi 17 novembre 2009

fin

Et si c'était la fin? Et si il arrivait un moment où il fallait admettre échouer, d'une certaine manière? Admettre ne pas être assez affamé, ne pas assez croire a l'importance du réel pour avoir le courage d'influer dessus. Assumer l'absence effective de désir mimétique, qui donnerait ce sentiment d'en être, d'avoir une trace a suivre.

L'absence de père? Peut-être qu'il fallait, au moins un peu, regarder vers le haut. (Ou vers le bas?) Verticaliser le bins, accepter de faire partie de l'hétérogénéité. Avoir un truc à tuer, une contrainte sur laquelle il soit possible d'agir, un mur qui se défonce, des chaines qui se brise, une liberté qui s'aquiert.

Pas un no mans land de réferences contradictoires et contre courrants, de demi-combats donquichotesque, de non-ambitions grandiose (et reciproquement). Des doubles binds inutiles, comme on enchainerais un paraplégique...

dimanche 11 octobre 2009

FATALE

An interactive vignette par Tale of Tales
http://tale-of-tales.com/Fatale/


Adaptée de la pièce Salomé de Oscar Wilde, c'est quasiment une histoire sans parole. On commence par jouer le rôle de St Jean Baptiste alors qu'il attend la mort, puis peut être celui de son âme acorporelle, qui trainasse un peu sur la terrasse avant de partir. On finit par boucler la boucle et voir, enfin, la prestation de Salomé...

La seconde (et principale) partie s'explore comme un tableau. Un certain nombre de détails vont être successivement soulignés, comme autant de points de vue (au propre comme au figuré) sur l'histoire. Outre Salomé, accoudée nonchalamment à coté de son trophée, on trouve sa mère sans doute, comme rigidifié par l'orgeuil, et le bourreau, imperturbable; le trone d'herode et les tables du banquet; les voiles éparpillés etc...

Une sorte de narration contemplative, comme on peut vivre un tableau du louvre et en faire une série en 5 saisons de 26 épisodes dans les 5 minutes passé à l'observer. Le contraire exacte de la narration interactive: tout est fixe, et rien de ce l'on peut faire ne changera quoi que ce soit... Ou quand, littéralement, un point de vue est un point de vue, sur un paysage qui ne peut être que ce qu'il est, où seul notre manière de le parcourir peut changer. Une expérience complètement dépendante de la vie intérieur (éventuelle) du spectateur...

Et ca sort sous Steam. Interesting times indeed...